Non catégorisé

Vendredi 2 novembre 5 02 /11 /Nov 20:07

J'ai 40 ans, je suis mariée, mère de deux beaux enfants, heureuse dans mon foyer, un boulot qui me passionne, autrement dit j'ai tout pour être comblée sauf que... Sauf que j'ai un fantasme en moi, un fantasme que j'oublie parfois mais qui finit toujours par remonter à la surface. D'aussi loin que je me souvienne cette envie a toujours été là mais les moeurs n'ont pas toujours été ce qu'ils sont actuellement et même si ce type de sexualité peut paraître tout à fait banal de nos jours, cela n'a pas toujours été le cas. Comme je le disais, parfois je n'y pense plus du tout et parfois, comme depuis quelques mois, ça surgit dans ma vie et ça finit par m'obséder littérallement.
C'est "elle" qui a réveillé cette envie, "elle" si jeune, si douce et souriante. Elle a débarqué dans ma vie il y a six mois presque jour pour jour, c'était le 9 juin 2008, je crois que cette date restera gravé dans mon esprit pour l'éternité. C'était son premier jour de travail dans mon service et elle a été comme un rayon de soleil qui entrait dans mon bureau. Je me souviens parfaitement de sa tenue, un tailleur cintrée, un pantalon juste ce qu'il faut de moulant, un chemisier léger ouvert sur un superbe décoletté. Elle avait les cheveux lâché et laissait derrière elle un parfum suavement fruitée... Quand je l'ai vue je me suis sentie rougir comme une petite fille ce qui ne m'était pas arrivé depuis mes jeunes années.
Pendant plusieurs mois, j'ai travaillé à ses côtés, la formant à nos méthodes de travail, partant en déplacement avec elle. A plusieurs reprises j'ai eu envie de me rapprocher d'elle, de la prendre dans mes bras, de sentir sa peau douce sous mes doigts mais la raison a toujours finit par l'emporter... Jusqu'à ce soir là, ce soir où tout a basculé. Nous étions à un énième déplacement pour le travail, nous avions passé trois jours de réunions intensives et nous étions toutes les deux fatiguées. Ce jour là, c'était son anniversaire et comme elle ne pouvais pas le passer chez elle avec son copain, je lui avait promis de lui offrir un bon restaurant pour marquer le coup.
Ce n'était bien sûr pas la première fois qu'on mangeait ensemble mais c'était la toute première fois que cela se faisait en déconnexion complète avec le travail. Nous discutions et plaisantions comme deux vieilles copines, une première bouteille de vin avait été bu et sans que je m'en rende compte, sans même le réaliser je posais ma main sur la sienne. J'ai réalisé ce que je venais de faire en voyant ses paumettes s'empourpraient et son regard s'échappait vers le fond de la salle de restaurant dans un grand silence. Nous sommes restés ainsi quelques secondes qui m'ont paru une éternité puis, alors que j'étais sur le point de retirer ma main, je l'ai senti bouger la sienne et ses doigts se fondrent avec les miens. Puis, toujours dans un grand silence, nos regards ne se quittaient plus. Comme dans un rêve, sur un petit nuage, nous avons quitté le restaurant pour regagner l'hôtel.
A peine arrivés dans ma chambre, nous nous sommes embrassées maladroitement comme deux gamines pour leur premier flirt puis comme je l'avais imaginé des dizaines de fois je l'ai déshabillé, découvrant lentement chaque centimètre carré de sa peau, profitant de chaque seconde comme si c'était la dernière. Sa peau était encore plus douce que dans mes rêves, son odeur encore plus envoutante. Quand nous avons été entièrement nue toutes les deux, j'ai passé plusieurs minutes à profiter de la vue de son corps, à graver chaque détail dans ma mémoire pour ne jamais oublier cet instant magique. Ensuite nous nous sommes caressées mutuellement d'une façon très douce, presque irréelle, je ne saurais pas décrire ces instants si fort mais ce soir là j'eus le plus bel orgasme de ma vie.
Nous avons finit par nous endormir dans les bras l'une de l'autre et au petit matin elle n'était plus là. Nous n'avons jamais parlé de cette nuit là, nous n'avons jamais recommencé, pour ma part mon fantasme est réalisé et ce moment était si parfait que je n'ai pas envie de retenter l'expérience de peur que ce ne soit pas aussi bien. De temps en temps, un regard ou un geste de l'une ou l'autre nous ramène toutefois à ce soir là...

 

FIN

Par Plaisir d'écrire - Communauté : Plaisir d'écrire
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Vendredi 26 octobre 5 26 /10 /Oct 17:21

Je n'aurais pas dut boire cette deuxième coupe de champagne, je sais bien qu'au-delà d'une je suis pompette et ça n'a pas loupé, je sens mes joues en feu et j'ai le rire facile. Ceci dit ce n'est pas tous les jours qu'on fête le départ en retraite d'une collègue de travail, surtout quand on est heureuse de la voir partir... Cette vieille peau de vache qui se faisait un malin plaisir d'allé chercher la p’tite bête sur des dossiers qui n'en valaient pas la peine. Je crois, non, je suis sûre de ne pas être la seule à être heureuse de la voir partir. Pourtant tout le monde lui sourit, la félicite comme si on l'appréciait vraiment, une image parfaite du monde merveilleux du travail et des relations entre collègues. Petit à petit chacun part de son côté, moi je dois attendre qu'Alain se décide à bouger, j'ai loupé le dernier bus et il a promis de me ramener chez moi auprès de mon cher et tendre mari. Ca y est, il vient vers moi, il a l'air décidé à partir et voila que cette grande gueule de Cédric engage la conversation avec lui. Alain, bien trop poli, n'arrive pas à abréger et d'un regard s'en excuse auprès de moi. Nos échanges de regard appuyé n'échappe pas à Cédric et je le vois parler plus bas, va savoir ce qu'il est en train de raconter sur moi encore. Quand je me rapproche d'eux, Cédric m'adresse la parole pleine de sous-entendus :
"- Alors comme ça Alain te raccompagne chez toi, soyez bien sage tous les deux, ne vous perdez pas en chemin et bla bla bla..."
Je ne sais pas ce qui me retiens de le gifler devant tout le monde, ce petit chef qui ne pense qu'avec ce qu'il a (ou n'a pas) dans son froc. Je préfère tourner les talons aussi vite que je me suis avancée vers eux et d'aller attendre Alain dans le hall d'accueil. Quand il me rejoint il s'excuse presque des propos de Cédric et sans réfléchir je lui réponds du tac au tac :
"- Te tracasse pas Alain, ce n’est pas de sa faute s'il est idiot, la meilleure chose à faire ce serait de lui donner raison et qu'il l'apprenne, il en crèverait de jalousie !!!"
Sur le coup je ne me suis pas vraiment rendu compte de ce que j'avais dit, sûrement l'effet de la troisième coupe de champagne que j'avais avalé cul sec avant de sortir de la salle. Pourtant son changement d'attitude, son silence dans la voiture aurait dut me mettre la puce à l'oreille. Au bout de cinq minutes de route, je me sens partir, somnolente, j'essaie de lutter mais il n'y a rien à faire, je m'endors...
Réveil en douceur, ma jupe est remontée bien plus haut que d'ordinaire, une main légèrement moite collée entre mes cuisses, la voiture est arrêtée sur le bord de la route. Quand il me voit ouvrir les yeux, son visage se transforme immédiatement en lanterne rouge écrevisse et sa main prend le large. Il bafouille quelque chose sans queue ni tête. Je pourrais bondir hors de la voiture, l'insulter, ameuter tout le quartier, crier au viol ; mais non, je reste là, presque aussi idiote que lui. Ca fait déjà un moment que je n'ai pas senti une main sur moi, avec mon mari le charme et la passion des premiers temps a laissé la place à la routine et à l'abstinence. Je dois m'estimer heureuse quand on fait l'amour une fois par mois, que dis-je "faire l'amour", "coït éclair" serait un terme plus adapté. Alors qu'est ce que je risque à le laisser faire sinon à prendre enfin un peu de plaisir, s'il devait être brutal je n'aurais pas eu le temps de me poser des questions, s'il devait avoir la langue trop pendue et que nos collègues apprennent ce qui va se passer, je n'aurais qu'à l'accuser de harcèlement sexuel, il aurait plus à perdre que moi. Quand à mon mari je crois que ça lui ferait ni chaud ni froid de savoir que je le trompe alors à quoi bon réfléchir encore.
Je ferme les yeux et sans un mot je finis de relever ma jupe et retire mon string, à tâtons je trouve la manette pour basculer le siège en arrière. De nouveau sa main sur ma cuisse, une main encore plus chaude que tout à l'heure, j'écarte mes jambes, pose mon pied droit sur le tableau de bord, et oui, je n'ai pas perdu ma souplesse. Les yeux toujours fermés je le laisse faire, au contact de ses doigts sur mon intimité, mon ventre se remplis de petits papillons comme une gamine qui vit ses premiers émois. Tant bien que mal il arrive à trouver une position, sûrement gêné par le levier de vitesse et puis je sens son souffle sur mes lèvres, sa langue d'abord timide puis il prend de l'assurance, ses doigts courent sur ma peau, sa langue s'insinue en moi. Pendant un bref instant je pense à son siège de voiture qui va se retrouver couvert de mon plaisir, ça me fait sourire mais ça n'entame pas mon envie. Il joue avec mon bouton, le pince légèrement, le roule sous sa langue, j'oublie où je suis, me laisse aller à mon plaisir...
Quand je recouvre mes esprits on a repris la route, mon siège est relevé, ma jupe est à sa place, un instant je me dis que j'ai rêvé mais le sourire en coin d'Alain me dit que non, un autre détail est là pour me ramener à la réalité, mon string par terre. Quand on arrive devant chez moi, on se fait la bise comme si de rien n'était et je sors de la voiture en laissant le morceau de tissu derrière moi. Toutes les lumières sont éteintes, mon cher et tendre est déja au dodo alors qu'il est à peine 22 heures. Je file sous la douche en espérant calmer le feu en moi, j'ai adoré la façon dont Alain s'est occupé de moi mais j'en aurais aimé davantage, j'aurais aimé le sentir en moi, que ça dure toute la nuit... L'eau chaude sur moi, les images d'Alain et de ce qui aurait put se produire de plus ce soir, le jet de la pomme de douche qui s'attarde plus que de raison sur mes seins et mon sexe, mes mains que j'ai du mal à retenir de se fondre en moi, loin de me calmer cette douche finit par m'exciter davantage. Je n'y tiens plus et je n'ai pas envie de me satisfaire toute seule, une fois de plus, une fois de trop. Je quitte la salle de bain précipitamment en prenant à peine le temps de me sécher, nue et humide, laissant des traces de pas derrière moi, je fonce dans la chambre. Monsieur est couché sur le dos en caleçon et tee shirt, en train de ronfler, je me glisse sous la couette et sans autre forme de procès écarte son caleçon et enfourne son sexe flasque dans la bouche. Il ne met pas longtemps à se réveiller, il bouge, essaie de se dégager :
"- Qu'est ce que tu fais Valérie, tu es devenue folle ou quoi, mais arrêtes !!!"
"- Ta gueule, j'ai envie que tu me baises et tu vas me baiser..."
Et de le reprendre en bouche pour le sucer comme une furie, le sentir grossir en moi, sentir les pulsations de ses veines gorgées de sang. Ma chatte est inondée, je suis déja prête à jouir comme ça, je le chevauche à présent, son sexe me pénètre sans effort, je me sens forte, dominatrice, je ne le vois plus comme mon mari mais comme un gode vivant. Je le regarde dans les yeux tout en faisant aller et venir mon bassin sur sa bite, son regard exprime un sentiment entre l'excitation et la crainte, il doit croire que je suis devenue folle mais je m'en fout. Je continue mes déhanchements jusqu'à le sentir gicler en moi mais je ne m'arrête pas pour autant, j'en veux encore et encore, je sens bien qu'il ne débande pas et il finit par jouir une seconde fois en même temps que moi qui hurle comme jamais je n'ai hurlé avant ce soir. Je m'affale sur lui, en sueur mais heureuse et il me glisse un simple "Je t'aime" au creux de l'oreille. Cette nuit-là j'ai compris qu'il avait besoin d'une certaine soumission et notre vie sexuelle est désormais des plus harmonieuse.

 

FIN

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Jeudi 25 octobre 4 25 /10 /Oct 07:17

Encore une fois, Christophe préfère sortir avec ses copains plutôt que de passer la soirée avec moi. J'en ai marre de ce mec mais je n'arrive pas à me passer de lui. Désoeuvrée, je marche de la cuisine au salon et inversement, m'allume une cigarette, passe et repasse devant mon pc et me dit qu'en aucun cas, je ne doit l'allumer, ne même pas y penser une seule seconde. Mais l'envie est la plus forte, depuis que j'ai découvert cette drogue je ne peux plus m'en passer. Je me dirige d'un pas rapide vers l'ordinateur, appuie sur le bouton magique qui va me transporter dans ce monde virtuel dont je ne peut plus me passer.
Rapidement, je clique, je sais où je dois aller et y vais d'un doigt assuré. Me voici enfin parvenue dans cet endroit sordide, là où je vais rencontrer des hommes inintéressants pour la plupart mais dont j'ai un besoin fou. Les pseudos s'affichent, j'ai le choix... Je n'hésite pas une minute et en choisit un au hasard ; la conversation débute. Le blabla habituel, la présentation, la description et c'est parti. Au bout de deux minutes, comme d'habitude, le gars me demande mon msn et sans réfléchir je le lui donne. De toute façon j'aurais tout le loisir de le bloquer plus tard et puis j'utilise cette "adresse poubelle" sur laquelle je suis totalement anonyme.
Il n'y a pas deux secondes qu'on est sur msn que le voila qui demande à brancher la webcam et encore une fois j'accepte sans hésiter, tel un(e) robot(e). Pourquoi le mot "robote" n'existe t'il pas ? J'étouffe un éclat de rire quand l'image se forme et que je vois qu'une fois de plus la camera est centré sur ses parties génitales (bah oui restons polie quand même). Je cache cette partie de l'écran, ce n'est pas ça qui m'intéresse. Je cadre la webcam sur ma poitrine, ma grosse poitrine qui n'est recouverte que d'un petit tee shirt, je ne sais pas si mon correspondant le remarque déjà mais je n'ai pas mis de soutien gorge sous ce tee shirt et l'excitation de savoir ce que je vais faire dans quelques minutes me fait déjà pointer le bout des seins. Ce doit être mon imagination mais j'ai l'impression de les voir gonfler à vue d'oeil.
Ce mec là n'a aucune délicatesse, tout ce qu'il veut c'est me voir nue, me voir m'enfiler tout un tas d'objet plus ou moins incongrue pendant qu'il se branle devant son écran. Je sais très bien par expérience qu'une fois qu'il aura joui je n'aurais plus aucun intérêt pour lui et qu'il me laissera tomber. Alors je fais durer le plaisir, j'élude ses questions, ses demandes, je lui en montre un peu plus, soulève mon tee shirt, lui montre le pantalon moulant que je porte puis fait ma timide en cachant à nouveau tout. Bah oui, ce qui m'excite ce n'est pas de voir un homme nu mais de le "torturer", qu'il me supplie de lui donner ce qu'il attend, ce qu'ils attendent tous...
Alors je savoure chaque seconde, je n'ai pas besoin de regarder son image pour savoir qu'il bande et se branle déja comme un malade. Je ne me connaissais pas ce côté perverse, tous ceux qui me connaisse dans la vraie vie, voient en moi une fille gentille, bien sous tout rapport, certains vous dirait même que je suis un peu coincée et là, cachée derrière mon écran, sous cet anonymat je me retrouve dans une situation que j'aurais moi même qualifié de déviante avant d'y avoir goûté. Sous l'effet de son excitation ce type utilise des mots de plus en plus crus que la décence m'empêche de répéter ici, je ne me sens pas capable de les écrire, encore moins de les dire mais ces mots ont un effet sur moi que certaines caresses n'ont pas. Car oui, cette situation, le fait de savoir qu'en m'exhibant ainsi à un homme qui n'a aucune chance de me voir "en vrai", un homme qui me traite de tous les noms et ne veut que me baiser, toute cette situation m'excite au plus haut point.
Alors je finis par me déshabiller devant lui, je lui offre ce qu'il attend, j'expose mes seins, mon ventre, mes fesses et mon sexe humide. J'ai envie de me caresser mais je me retiens, je ne veux pas lui offrir ce cadeau suprême, pas à lui, pas comme ça. Au bout d'un moment, quelques secondes, minutes... je n'ai plus la notion du temps, je suis ailleurs et il a cessé d'écrire. Je regarde sa cam et je le vois en train de s'essuyer, il a fait son affaire, je ne suis plus rien pour lui. Il ne me reste plus qu'à me faire plaisir toute seule dans mon grand lit froid...

 

FIN

Par Doudlinette - Communauté : Plaisir d'écrire
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