Jeudi 25 octobre 4 25 /10 /Oct 07:17

Encore une fois, Christophe préfère sortir avec ses copains plutôt que de passer la soirée avec moi. J'en ai marre de ce mec mais je n'arrive pas à me passer de lui. Désoeuvrée, je marche de la cuisine au salon et inversement, m'allume une cigarette, passe et repasse devant mon pc et me dit qu'en aucun cas, je ne doit l'allumer, ne même pas y penser une seule seconde. Mais l'envie est la plus forte, depuis que j'ai découvert cette drogue je ne peux plus m'en passer. Je me dirige d'un pas rapide vers l'ordinateur, appuie sur le bouton magique qui va me transporter dans ce monde virtuel dont je ne peut plus me passer.
Rapidement, je clique, je sais où je dois aller et y vais d'un doigt assuré. Me voici enfin parvenue dans cet endroit sordide, là où je vais rencontrer des hommes inintéressants pour la plupart mais dont j'ai un besoin fou. Les pseudos s'affichent, j'ai le choix... Je n'hésite pas une minute et en choisit un au hasard ; la conversation débute. Le blabla habituel, la présentation, la description et c'est parti. Au bout de deux minutes, comme d'habitude, le gars me demande mon msn et sans réfléchir je le lui donne. De toute façon j'aurais tout le loisir de le bloquer plus tard et puis j'utilise cette "adresse poubelle" sur laquelle je suis totalement anonyme.
Il n'y a pas deux secondes qu'on est sur msn que le voila qui demande à brancher la webcam et encore une fois j'accepte sans hésiter, tel un(e) robot(e). Pourquoi le mot "robote" n'existe t'il pas ? J'étouffe un éclat de rire quand l'image se forme et que je vois qu'une fois de plus la camera est centré sur ses parties génitales (bah oui restons polie quand même). Je cache cette partie de l'écran, ce n'est pas ça qui m'intéresse. Je cadre la webcam sur ma poitrine, ma grosse poitrine qui n'est recouverte que d'un petit tee shirt, je ne sais pas si mon correspondant le remarque déjà mais je n'ai pas mis de soutien gorge sous ce tee shirt et l'excitation de savoir ce que je vais faire dans quelques minutes me fait déjà pointer le bout des seins. Ce doit être mon imagination mais j'ai l'impression de les voir gonfler à vue d'oeil.
Ce mec là n'a aucune délicatesse, tout ce qu'il veut c'est me voir nue, me voir m'enfiler tout un tas d'objet plus ou moins incongrue pendant qu'il se branle devant son écran. Je sais très bien par expérience qu'une fois qu'il aura joui je n'aurais plus aucun intérêt pour lui et qu'il me laissera tomber. Alors je fais durer le plaisir, j'élude ses questions, ses demandes, je lui en montre un peu plus, soulève mon tee shirt, lui montre le pantalon moulant que je porte puis fait ma timide en cachant à nouveau tout. Bah oui, ce qui m'excite ce n'est pas de voir un homme nu mais de le "torturer", qu'il me supplie de lui donner ce qu'il attend, ce qu'ils attendent tous...
Alors je savoure chaque seconde, je n'ai pas besoin de regarder son image pour savoir qu'il bande et se branle déja comme un malade. Je ne me connaissais pas ce côté perverse, tous ceux qui me connaisse dans la vraie vie, voient en moi une fille gentille, bien sous tout rapport, certains vous dirait même que je suis un peu coincée et là, cachée derrière mon écran, sous cet anonymat je me retrouve dans une situation que j'aurais moi même qualifié de déviante avant d'y avoir goûté. Sous l'effet de son excitation ce type utilise des mots de plus en plus crus que la décence m'empêche de répéter ici, je ne me sens pas capable de les écrire, encore moins de les dire mais ces mots ont un effet sur moi que certaines caresses n'ont pas. Car oui, cette situation, le fait de savoir qu'en m'exhibant ainsi à un homme qui n'a aucune chance de me voir "en vrai", un homme qui me traite de tous les noms et ne veut que me baiser, toute cette situation m'excite au plus haut point.
Alors je finis par me déshabiller devant lui, je lui offre ce qu'il attend, j'expose mes seins, mon ventre, mes fesses et mon sexe humide. J'ai envie de me caresser mais je me retiens, je ne veux pas lui offrir ce cadeau suprême, pas à lui, pas comme ça. Au bout d'un moment, quelques secondes, minutes... je n'ai plus la notion du temps, je suis ailleurs et il a cessé d'écrire. Je regarde sa cam et je le vois en train de s'essuyer, il a fait son affaire, je ne suis plus rien pour lui. Il ne me reste plus qu'à me faire plaisir toute seule dans mon grand lit froid...

 

FIN

Par Doudlinette - Communauté : Plaisir d'écrire
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